Gur Kimchi, vice-président en charge du projet Prime Air, a appelé lors d’une conférence organisée en Californie par la Nasa à créer une zone aérienne de «transit à haute vitesse», dans un couloir allant de 61 à 122 mètres d’altitude, pour les drones les plus automatisés et les mieux équipés, notamment pour éviter les collisions. C’est ce type de drones qu’Amazon espère pouvoir utiliser pour ses livraisons.
Le projet qu’il a présenté prévoit qu’en-dessous, jusqu’à 61 mètres, l’espace aérien serait réservé aux drones moins sophistiqués, ainsi que pour ceux utilisés notamment pour de la vidéographie ou des inspections.
Une zone interdite au vol pour les drones sauf en cas d’urgence («no fly zone»), située jusqu’à 152 mètres, servirait de tampon de sécurité entre ces appareils et la majorité des avions à usage civil ou militaire qui opèrent généralement au-dessus de 152 mètres d’altitude. Cette zone tampon s’étendrait aussi autour des aéroports.
L’Agence fédérale de l’aviation (FAA) est en train de finaliser une réglementation qui ne permettrait aux drones commerciaux de voler que s’ils restent dans le champ de vision de ceux qui les commandent depuis le sol.