4K : C’est un format d’image qui décrit les vidéos dont la largeur est de 4 096 pixels de largeur. À la différence de la Full HD, qui décrit des images de 1 080 pixels mesurés en hauteur ! Le 4K d’origine est désormais appelé DCI (Digital Cinema Initiatives), décrivant des vidéos en 4 096 x 2 160 pixels. On voit de plus en plus d’appareils dits 4K qui adoptent le format Ultra HD, d’une résolution de 3 840 x 2 160 pixels.
Appairage : c’est la procédure qui permet de relier, sans fil, une radiocommande ou un smartphone à un drone. En règle générale, l’appairage est à effectuer une fois pour toutes.
Autoserrante ou autobloquante : se dit d’une hélice qui peut être installée sur un axe moteur sans besoin d’un cône de serrage ou d’un écrou. L’intérêt, c’est que la mise en place est très rapide sans besoin d’outils.
BEC : si la tension d’une batterie est trop élevée pour un moteur, par exemple, ou une caméra, il faut un BEC pour l’abaisser. La différence de tension en entrée et en sortie du BEC est convertie en chaleur.
Betaflight : c’est un logiciel destiné aux contrôleurs de vol.
Biomimétisme : c’est le fait de comprendre comment la nature fonctionne et de reproduire son comportement et l’adapter sous forme de solutions technologiques.
Boîtier DIP : DIP (dual in-line package) Switch, c’est un ensemble d’interrupteurs manuels de petite taille, souvent à deux états (on/off), qui sont utilisés pour le réglage de composants.
Bracketing : C’est une technique qui constitue à prendre des photos, généralement 3 ou 5, avec une exposition normale, sous-exposée et surexposée. Avec un logiciel de composition HDR, il est possible de créer une image qui utilise la photo surexposée pour les parties trop noires, la photo sous-exposée pour celles trop claires, sur la base de la photo « normale ». Quand l’appareil photo gère automatiquement le bracketing, on parle d’AEB (Auto Exposure Bracketing).
Buzzer : c’est un composant électronique qui émet des sons. Il permet de notifier des changements de réglages, d’indiquer l’armement ou le désarmement des moteurs, de signifier une batterie faible, ou de sonner en continu (automatiquement ou à la demande) pour retrouver un appareil qui s’est crashé hors de vue.
Caméra optique : Une caméra est toujours basée sur un système optique, ce terme ne veut par conséquent pas dire grand-chose. Dans le domaine des drones, il décrit une caméra placée à la verticale qui a pour principal usage la fixation automatisée de l’appareil à un endroit précis en utilisant les motifs filmés au sol.
Canopy : c’est la verrière d’un avion de chasse. Par abus de langage, ce mot décrit aussi le carénage qui habille et protège la structure des drones.
Codec : C’est un mot-valise qui signifie « codage – décodage ». Le codec est un outil logiciel utilisé pour la compression et décompression d’images et de vidéos.
Contrarotatif : se dit d’un système de deux hélices superposées qui tournent chacune dans un sens opposé. Cela permet d’éviter l’effet de couple généré par une hélice simple.
Dioptrie : C’est l’unité utilisée pour exprimer la vergence d’une lentille, qui caractérise ses propriétés de focalisation.
Downstepper : c’est un composant qui réduit la tension, pour fournir par exemple du 3,7 V à partir d’une source en 7,4 V.
Dualrate : c’est le fait de pouvoir programmer plusieurs réglages pour augmenter ou diminuer la réponse des ordres donnés avec la radiocommande.
DVR : Signifie Digital Video Recording. C’est un sigle qui caractérise un outils d’enregistrement de vidéos, à bord d’un drone ou au sol.
EPP : Expansed PolyproPylene. C’est une mousse de polypropylène expansé, une sorte de polystyrène qui permet de créer des structures épaisses mais très légères.
EV : Exposition Value, c’est l’indice de lumination qui caractérise le couple ouverture/temps de pose. Un réglage EV positif surexpose l’image, un réglage négatif la sous-expose.
Failsafe : il s’agit de la procédure qui se déclenche quand la radiocommande perd sa liaison avec le drone. En l’absence de failsafe, l’appareil continue son vol sans aucun contrôle, avec tous les risques que cela comporte. Le failsafe minimal consiste à couper les moteurs dès que la perte de connexion est détectée : le drone tombe, mais ne risque pas d’aller plus loin. D’autres types de failsafe maintiennent l’appareil en stationnaire là où il se trouve, lui ordonnent de se poser, ou amorcent un retour au point de départ. Le choix du failsafe est important selon l’endroit que l’on survole !
FCB : Flight Controller Board. Le sigle utilisé pour décrire le contrôleur de vol.
Firmware : C’est le logiciel embarqué dans un appareil électronique. C’est une application, qui se lance automatiquement. Il est parfois possible (et recommandé) de la mettre à jour en suivant les instructions du constructeur.
Fisheye : c’est un défaut dû à l’objectif d’un appareil photo ou d‘une caméra qui se traduit par une image sphérique, avec un horizon bien plus incurvé que dans la réalité. L’effet Fisheye peut être voulu, pour des images très grand-angles.
Freestyle : ce sont des vols de FPV racers qui privilégient l’esthétique et mettent en lumière les talents de leurs pilotes.
Fringing : c’est un effet indésirable que l’on observe sur des photos. Il s’agit d’un dédoublement de l’image que l’on constate généralement sur les bords des clichés, accompagné de couleurs parasites.
Graphène : c’est une technologie destinée aux batteries qui utilise un cristal de carbone (le graphène) pour améliorer les échanges de flux électriques, limiter les déperditions de chaleur et réduire le processus de dégradation de l’anode et de la cathode.
H.265 : c’est une norme de codage vidéo plus efficace que le H.264. Elle est appelée HEVC (High Efficiency Video Coding). Elle permet d’obtenir une image de meilleure qualité pour un volume de données semblable.
Headless : cette fonction permet de piloter sans se préoccuper de l’orientation du drone. Elle nécessite des capteurs efficaces. Elle est parfois appelée IOC (Intelligent Orientation Control).
IMU : Inertial Measurement Unit, c’est un ensemble de capteurs tels qu’un accéléromètre et un gyroscope.
La2 : C’est une notation qui caractérise l’octave. Le la de 220 Hz s’écrit La2.
Lacet : C’est l’orientation de l’appareil sur un axe vertical. On l’appelle aussi Yaw, Anticouple (pour les hélicoptères), Rudder, Direction.
Le bruit d’une image : il s’agit de pixels disgracieux qui parasitent une photo, généralement en présence d’un éclairage de faible luminosité. Plus la valeur ISO est haute, plus le bruit risque de perturber l’image.
LiHV : Lithium High Voltage. Ce sont des batteries LiPo avec un surplus de tension. Au lieu de 4,2 V pour une cellule en pleine charge, les LiHV montent jusqu’à 4,35 V.
Limitation de capacités : c’est l’expression utilisée pour décrire les outils électroniques destinés à contraindre un appareil en vol. Les limitations peuvent concerner la hauteur, la distance, la vitesse, etc.
LiPo : abréviation de Lithium Polymère, le type de batterie de vol à forte capacité de décharge utilisée sur les drones.
Mode Acro : sur les contrôleurs de vols qui exploitent un firmware Cleanflight ou Betaflight, le mode de vol stabilisé s’appelle Angle. Lorsque la stabilisation est désactivée, c’est le mode Acro. Le pilote doit redresser l’appareil manuellement. C’est plus complexe, mais cela permet plus de liberté dans les commandes, notamment pour pratiquer des acrobaties.
Mode Airmode : lorsque les gaz sont coupés, les hélices s’arrêtent de tourner, le multirotor devient incontrôlable. Airmode permet de toujours conserver les hélices en rotation quand le pilote coupe les gaz. Cela permet de continuer à contrôler l’appareil gaz coupés, comme pour effectuer des figures de voltige.
Ortho-mosaïque : Une technologie qui permet de créer une photo de très grand format en assemblant plusieurs photos à l’aide d’algorithmes complexes.
PID : c’est un sigle qui signifie Proportional Integral Derivative. Les PID sont des valeurs qui servent à appliquer des corrections sur les calculs effectués par les contrôleurs de vol. Modifier les PID revient à changer le comportement d’un appareil en vol. Les modifications des PID ne sont pas simples à maîtriser puisque le changement d’une valeur influence les autres. Changer de moteurs ou même d’hélices peut conduire à devoir modifier les PID d’un multirotor.
Pins : ce sont des pointes en métal conducteur qui servent à brancher des connecteurs.
Pod central : le pod est une partie surélevée d’un multirotor, qui contient généralement la caméra FPV. Il est souvent renforcé avec du carbone ou recouvert d’une couche de plastique fine, mais thermoformée pour protéger l’électronique de bord.
Redondance : la définition française est le surnombre par rapport à la norme. En informatique et par extension dans le monde des drones, c’est le fait de multiplier des composants importants. Si l’un d’entre eux lâche, les autres prennent la relève pour assurer la continuité du fonctionnement.
Roulis : C’est l’inclinaison vers la droite ou vers la gauche. On l’appelle aussi Roll, Aileron.
Servo : C’est un petit moteur qui sert à actionner des commandes mécaniques. Il n’y a pas de servos dans un multirotor sauf par exemple pour actionner un crochet porteur de charge, ou incliner des moteurs.
Smart Port : c’est un circuit avec un connecteur qui permet de connecter des capteurs sur un récepteur radio. Il sert généralement à ajouter la télémétrie, c’est-à-dire l’obtention d’informations sur les valeurs des différents composants électroniques en temps réel. Le Smart Port peut aussi permettre de reflasher et mettre à jour des récepteurs radio.
Stationnaire : les multirotors sont capables de maintenir leur position en vol. Sur les engins basiques, c’est au pilote d’agir sur les commandes pour contraindre l’appareil à rester en place. Les drones les plus évolués s’appuient sur un logiciel qui exploite les mesures de capteurs en temps réel pour automatiser son maintien en vol stationnaire.
Tangage : C’est le mouvement qui fait pointer vers le bas ou le haut, il est aussi appelé Pitch, Tilt, Profondeur, Elevator.
Télémétrie : C’est la réception d’informations en provenance de l’appareil en vol. Ce sont par exemple les données mesurées à bord comme l’état de la batterie, la hauteur, la vitesse, le cap, la position GPS, la température, etc.
VBAT : c’est un sigle qui signifie Voltage of the Battery. Il s’agit donc de la valeur de la tension de la batterie. Cette valeur mesurée à bord du multirotor et envoyée en télémétrie sur la radiocommande ou sur l’écran avec l’aide d’un OSD permet de surveiller en temps réel l’état de la batterie et, dans certains cas, d’être prévenu si elle tombe sous un seuil critique.